Je m'appelle Aurélien et je suis "webdesigner" et "webmarketeur" autodidacte. J'ai créé l'agence web AK Digital en 2016, avant de m'associer en septembre dernier à Memovie, une entreprise belge qui a pour ambition d'automatiser le storytelling transmedia grâce à l'intelligence artificielle. Depuis 6 ans maintenant, cette start-up élabore et améliore son approche toute particulière basée sur la collecte, la valorisation et le partage efficace des souvenirs au sein d'une entreprise afin d'en raconter l'histoire et de fédérer sa communauté. Au centre de ce processus se trouve une application web, dans laquelle nous investissons beaucoup en R&D cette année et dont je suis le "project manager".
Le premier enjeu est bien entendu marketing. Le storytelling, qui n'est finalement que la version moderne d'un comportement humain qui existe depuis la nuit des temps, répond à un besoin primaire chez l'homme : captiver l'attention de son public en racontant une histoire où faits et fictions se croisent et s'emmêlent. À l'instar de la publicité, le marketing se doit d'utiliser le storytelling afin de déclencher des réflexes émotifs chez la cible concernée et de lui faire intégrer, de manière plus efficace, le bénéfice client.
Le second enjeu se trouve au niveau des ressources humaines. Écrire et diffuser l'histoire d'une entreprise aide à fidéliser les employés et à attirer de nouveaux talents. En s'appuyant sur un travail de recherche, le storyteller met en place la situation idéale avec des héros téméraires bravant les défis de l'entrepreneuriat, tout ceci afin de provoquer l'émotion et d'ancrer l'histoire de la marque dans l'inconscient collectif. Qui ne se souvient pas de la success story de Jobs et Wozniak débutant leur start-up (Apple) dans leur garage ? Aujourd'hui, jeunes diplômés, développeurs et marketeurs rêvent tous de rejoindre la marque phare de la Silicon Valley.
Afin d'obtenir le résultat souhaité, le storyteller doit choisir les bons mots pour raconter l'histoire d'une marque. En ce sens, le champs lexical développé dans le "Brand Storytelling" pourra être repris comme base d'une stratégie de positionnement SEO. Un champ lexical recherché et complet sera bénéfique au travail de longue traîne nécessaire à toute stratégie de différenciation.
De plus, transformer votre site web en une histoire immersive et passionnante permet d'augmenter le temps que passe chaque utilisateur sur ce dernier. Un très bon point pour améliorer vos classements.
Une landing page au design léché, de la qualité dans la réalisation, une expérience immersive avec une expérience utilisateur bien pensée. Désolé, ce sont mes lubies de webdesigner passionné !
En vrai, je pense qu'il faut passer du temps à construire une offre solide, adaptée à sa cible. Mettre en place une méthode d'A/B testing fiable et objective, faire du retargeting, être prêt à se tromper et à recommencer mainte et mainte fois avant que cela prenne. En fait, le plus vital, c'est l'expérience. Donc apprendre de ses erreurs, être pragmatique et ne pas se décourager.
Après avoir ressenti l'essoufflement du webmarketing "traditionnel" (emailing, popup, pub), on a beaucoup entendu parlé de "l'inbound marketing", du "growth hacking" et maintenant du "Big Data". Je pense qu'effectivement l'avenir du marketing est, comme pour beaucoup d'industries, lié à l'avènement du "Deep Learning" et du "Data Analysis". Ces nouvelles solutions combinées vont permettre un ciblage ultra précis, tout en analysant les comportements des internautes grâce l'achat de données personnelles auprès de leurs sites et leurs applications préférées.